Partenariats et financement de la Cagette : les conditions de l’indépendance financière.
Un financement pour quoi faire ? => Pour payer un/des salarié(e)(s), un loyer, financer des évènements, … - Jusqu’à quand ? => Question de la temporalité ?
Cas concrets actuels :
- Fondation BPSUD (Banque Populaire du SUD)
- Ville de Montpellier ?
- Participer à un meeting politique ?
- FDVA (Fonds pour le Développement de la Vie Associative)
- Financement participatif (crowdfunding)
Critères / outils d’aide à la décision :
- Charte ?
- Au cas par cas ? - (mais décision finale prise par qui ?)
- Quid des financements privés VS financements publics ?
- Levier pour sortir du cercle des initiés ?
Pistes d’action :
- Établir des critères opérationnels par GT. Définir les questions à se poser, les points sur lesquels être vigilants : quels sont les engagements / contre-parties / contraintes administratives ?
- Avoir un positionnement au cas par cas, privilégier la rencontre.
- Qui décide ? Question de légitimité : on peut envisager une première analyse en GT, puis validation par le Forum.
- Quand décider ? Enjeu de réactivité : mettre en place une veille.
Répartition du travail
Constat : il y a une différence croissante entre le nombre d’adhérents et le nombre de membres actifs. L’idée n’est pas tant de demander (d’espérer) une répartition totalement égalitaire d’investissement / de travail bénévole, mais de passer de « 5 % des membres font 95 % du travail » à « 20 % des membres font 80 % du travail ».
Pistes de réflexion :
- nécessité de rapport humain (ne pas passer systématiquement par internet)
- pour s’impliquer, il faut avoir accès à l’information et à la liste de tâches à faire (avec pour chacune disponibilité et compétences requises)
- réfléchir à la fiche de poste d’un éventuel salarié coordination, impliquer tout le monde, communication.
Propositions concrètes :
- lister toutes les tâches par groupe de travail (ce qui est déjà un peu fait avec Trello)
- mettre en place le parrainage des nouveaux (relation humaine, nécessité de s’informer et de s’approprier le projet pour le présenter à un nouveau venu)
- Pour l’été 2016:
- remue-méninges (l’objectif est d’avoir des propositions concrètes pour l’AG de septembre, en passant par trois phases : réunion - rétro planning - propositions)
- travaux dans le nouveau local.
Rapidement poser des dates pour les appels à contributions de remue-méninges, sur les thèmes suivants :
- fête de la rentrée,
- statuts / charte,
- coordinateur,
- crowfunding,
- local,
- accueil des nouveaux / parrainage,
- fiche de poste salarié,
- communication interne.
Relation entre les producteurs et la Cagette
Quelques éléments de contexte : une partie des produits proviennent d’un grossiste sur lesquels on ne connaît pas les producteurs. Pour les produits achetés à des producteurs directement, c’est souvent par connaissance et recherche des adhérents que les relations se nouent.
Il semble nécessaire de monter des partenariats avec les producteurs, sur la durée, éventuellement prévoir les besoins en amont ou voir avec les producteurs ce qu’ils peuvent proposer comme produits.
Sur les prix, il y a un double impératif : juste et bonne rémunération des producteurs, accessibilité aux plus faibles revenus. Proposition d’une tarification sociale sur la base du volontariat (un plus fort revenu pourrait payer davantage et permettre aux revenus les plus faibles de payer moins).
Comment aider les producteurs ? Faire circuler aux adhérents de la cagette des informations sur les conditions de travail des producteurs (faire des fiches et aller les rencontrer en septembre par exemple) et proposer de les aider ponctuellement si certains adhérents le souhaitent.
Le groupe souligne le manque de temps disponible à la plupart des producteurs. C’est aussi pour ça que l’on pourrait aller vers eux (sur leurs exploitations) et voir comment les intégrer dans la Cagette et éventuellement d’une manière ou d’une autre dans la future coopérative.
Nécessité de trouver à long terme un modèle afin d’ajuster la production et la consommation.
Quel statut juridique pour la Cagette ? pourquoi ?
3 possibilités se présentent lorsque l’on crée une société commerciale :
- SA : apport de capitaux pour rémunération
- SARL (max 99 sociétaires) : parts sociales à capital variable qui permettraient également rémunération. Différence au niveau collégial.
- SAS : comme une SARL mais avec une gouvernance plus flexible. Rend cependant impossible toute forme de bénévolat !
À cette base de statuts juridique commerciaux, on peut ajouter un caractère coopératif qui limite la lucrativité, qui crée des fonds indivisibles; et qui oblige à un coopérateur = une voix ;
Il existe plusieurs modèles coopératifs :
- SCOP pour les entreprises de production : les coopérateurs sont tous salariés
- SCIC : plusieurs collèges de coopérateurs fondateurs, utilisateurs, salariés, collectivités…)
- Ou simplement société commerciale coopérative.
La Louve a choisi les statuts SAS car ils sont modulables comme on le souhaite. Elle y a ajouté un caractère coopératif et non lucratif. l’asso de préfiguration a tout de même été conservée pour encadrer le bénévolat et les activités culturelles.
À priori, c’est également la solution la plus adaptée pour la Cagette mais nous y réfléchirons le moment venu.
Le statut actuel de la Cagette:
- Association : c’est provisoire car pas de capital possible : par exemple il est plus difficile de faire des emprunts car le patrimoine de l’asso est indivisible. Les banques ne pourront pas saisir dans le fonds asso ce qui rend l’asso moins solvable qu’une entreprise commerciale. C’est un gros problème pour nous puisque nous allons devoir emprunter pour créer le magasin.
Introduction de la communication non-violente (cnv) a la Cagette.
Le sujet proposé est appelé Communication non violente abrégé en CNV. Il est supposé que cette appellation n’attire pas. (NB : d’autres sujets sur les orientations de la cagette sont discutées au même moment). Rapidement il est proposé de changer le terme afin de limiter les abréviations déjà nombreuses et éviter l’emploi du mot « violente » qui laisse supposer qu’il y ait des violences, pour mettre en place le concept de communication apaisée.
Un retour d’expérience est partagé par un des adhérents. Au sein d’une coopérative, le fait d’avoir instauré la communication non violente dans un conflit déjà installé ne s’est pas avéré fructueux et a même envenimé la situation. Une des adhérentes du groupe communication relate le fait qu’un conflit a déjà éclaté au sein de la cagette et que nous ne sommes donc pas à l’abri.
Afin d’éviter que cela se reproduise, l’idée serait donc de mettre en place une forme de communication à laquelle tout le monde adhère pour éviter les conflits liés à la forme.
Suite à une remarque de l’assemblée la mise en place d’un mode de communication respectueux n’a pas pour but de figer les débats mais de les rendre possible dans un cadre non agressif et où les participants s’écoutent.
Ces réflexions aboutissent à la proposition de mise en place d’une charte de valeurs, qui servirait de référence dans le cas où un conflit venait à se déclencher. En parallèle, la définition des rôles de chacun peut s’avérer nécessaire afin que chacun trouve sa place au sein de la cagette et d’un groupe de travail.
La rédaction d’une charte de valeur pourra être inscrite aux remue-méninges de cet été.
Comment faire pour que la campagne de financement participatif soit un mouvement mobilisateur ?
(en cours de rédaction)
Système de valeurs fondamentales, choix éthiques et coopératifs des produits et services.
(en cours de rédaction)